autant de tourments dont les conséquences pèsent sans doute davantage sur la mère et la sœur aînée que sur les hommes, qui maîtrisent les arts de la guerre et sont réticents face aux efforts de paix, car ceux-ci portent atteinte à leur pouvoir et à leur virilité orientale empreinte de violence et de force. Dans ce cas, prêter attention aux femmes devient un devoir urgent, avant même de satisfaire les besoins vitaux en nourriture et en vêtements, car toute confusion ou perte qui atteint la mère risque de métamorphoser l’ensemble de la famille et pousser les enfants dans le tourbillon du vol, du crime, du terrorisme, du combat et de la mort.
Cette situation crée des guerres continues et des guerres qui se succèdent. D'où la nécessité et l'urgence d'affecter les femmes aux soins et au suivi, en particulier dans les camps de réfugiés, où les événements peuvent se précipiter jusqu’au chaos et où les moyens de contrôle sont limités. Dans certains pays arabes, la mère n’est qu’un outil de procréation, et si l'idée inverse ne se développe pas avec un effort ardu, notre monde arabe restera à la traîne.
Il serait apprécié que nous puissions concrétiser certains propos du chef du gouvernement Saad Hariri et qu’une femme accède un jour au poste de Premier ministre. Probablement qu’une femme occupant un poste avancé obtiendrait ce que les hommes n’ont pas réussi à obtenir, car l'expérience en elle-même est une bonne preuve et nous n'avons rien à perdre dans cette expérience, car nous avons atteint le maximum de pertes.