Tous sur le pont pour sauver Beyrouth

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Posté sur sept. 16 2020 3 minutes de lecture
Tous sur le pont pour sauver Beyrouth
Il n'y a pas de mots pour décrire la terrible tragédie qui a frappé Beyrouth le 4 août.
Les scènes de destruction à la suite de l’explosion ont rappelé aux gens les souvenirs encore vifs de la guerre civile, avec les familles déchirées, les maisons et les affaires perdues, ainsi que la peur pour l’avenir. Associées à la pire crise économique à laquelle le pays est confronté et à une pandémie de Covid-19 qui semble être devenue incontrôlable, les perspectives paraissent vraiment sombres pour le pays.

Il n'y a pas de mots pour décrire la terrible tragédie qui a frappé Beyrouth le 4 août.

Les scènes de destruction à la suite de l’explosion ont rappelé aux gens les souvenirs encore vifs de la guerre civile, avec les familles déchirées, les maisons et les affaires perdues, ainsi que la peur pour l’avenir. Associées à la pire crise économique à laquelle le pays est confronté et à une pandémie de Covid-19 qui semble être devenue incontrôlable, les perspectives paraissent vraiment sombres pour le pays.

Pourtant, la tragédie a révélé les nombreux amis sur lesquels le Liban peut compter. Des amis comprenant des volontaires venus de tout le pays, qui ont foncé vers la capitale blessée pour aider les victimes, des expatriés libanais mobilisant leur soutien en ligne et des gouvernements étrangers envoyant de l'aide de toutes les manières possibles, alors même que le port de Beyrouth peine toujours à se rétablir. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a affirmé que son pays « ne laisserait pas le peuple de Beyrouth dans l'adversité », promettant 20 millions d'euros supplémentaires d'aide humanitaire et de coopération au développement.

Face à un désastre d'une telle ampleur, les priorités les plus urgentes sont de répondre aux besoins de base, tels que les fournitures médicales, la nourriture et un abri pour toutes les personnes touchées, avant de restaurer leur foi en un avenir meilleur en créant des moyens de subsistance, en promouvant une meilleure inclusion économique et en soignant les blessures psychologiques.

En ces temps d’incertitude accrue, un autre danger plus pernicieux menace la vie et le bien-être des gens : les « fake news », qui sèment la panique et alimentent la violence. Une occasion supplémentaire pour nous de conjuguer nos efforts avec les nombreux amis du Liban en vue d’aider à combattre cette « désinfodémie ». Par l'intermédiaire du Pnud, la KfW a financé des formations destinées aux rédacteurs en chef et aux journalistes de l'Agence nationale d’information (ANI) sur la lutte contre les fausses informations. À l’aide des connaissances et outils nouvellement acquis, les journalistes de l’agence ont commencé à exploiter un site web dédié à la détection et à la démystification des fausses nouvelles axées sur la santé des personnes dans le domaine médical.

Alors que les événements se succèdent et continuent de se déformer, des espaces médiatiques sûrs et positifs sont essentiels pour promouvoir un dialogue constructif et réduire les inégalités. Le supplément d'information sur la consolidation de la paix au Liban que vous êtes en train de lire est l'un de ces espaces. Le supplément est publié grâce à un financement de l'Allemagne, via la Banque allemande de développement KfW et à travers la vision commune de la consolidation de la paix partagée par des journalistes, des militants, des chercheurs et des artistes au Liban.

Alors que les voix en faveur de la paix peuvent encore être entendues, les acteurs du changement positif peuvent aussi écrire un avenir radieux pour le Liban, unis par les premiers mots de l'hymne libanais comme ils l'ont si bien démontré au lendemain de l'explosion : « Tous pour le pays ».

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