Cette fois, le Liban a été confronté à une menace existentielle induite par la crise syrienne, et le pays et sa population ont stupéfié et impressionné la communauté internationale en réussissant à conserver la stabilité au milieu d’un afflux sans précédent de réfugiés. Malgré toutes les divergences politiques et les divisions sectaires, les Libanais ont réussi ce que dans peu de pays, si ce n’est aucun, on aurait pu réaliser. J’espère que la population libanaise reconnaîtra ce crédit extraordinaire porté à sa propre volonté.
J’ai eu aussi le privilège de travailler aux côtés de Libanais de tous horizons, allant des responsables municipaux, à ceux de la société civile, en passant par les travailleurs humanitaires à l'intérieur et à l'extérieur des Nations Unies, ainsi que les responsables politiques, et d'apprécier à nouveau les talents extraordinaires que ce pays a à sa disposition.
Les défis auxquels font face la population libanaise et les infortunés Palestiniens et Syriens, qui ont fui la catastrophe de la guerre civile syrienne, sont très réels et persistants. Le Liban aura besoin de toute son habileté pour maintenir la stabilité au milieu de ces défis et doit pouvoir compter sur le soutien politique et financier généreux et inlassable de la communauté internationale.
Le Liban n’est pas tenu de supporter seul ce fardeau extraordinaire. Les investissements dans ce pays sont dans l'intérêt non seulement des Libanais, mais de la communauté internationale dans son ensemble.