Journalistes, analystes, commentateurs et autres spécialistes de la région ont décidé d’unir leur plume, sous la houlette du Programme des Nations Unies pour le développement, afin d’essayer de faire comprendre toutes les facettes de ce drame qui, faute d’être contenu en attendant un hypothétique règlement, risque de faire sauter la chaudière. Une initiative à laquelle L’Orient-Le Jour a souhaité s’associer.
Mais c’est au milieu des ténèbres que l’on voit poindre souvent le rai de lumière porteur d’espoir. Dans la gestion du malheur de ces populations en proie à l’inconnu, surgissent de formidables exemples de solidarité et de dévouement, résultat de l’interaction entre les réfugiés et les communautés hôtes, enrichie de cette culture de la tolérance propre aux personnes déterminées à faire face à l’adversité.
Dans ce mouvement de balancier entre malheur et espoir, tout se passe comme si la vieille guerre du Liban, aujourd’hui passablement dépassée, préfigurait le conflit d’aujourd’hui à plus grande échelle.